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patchworkman's blog
28 août 2006

PRISONNIERS DU TEMPS

Livres

PRISONNIERS DU TEMPS (Timeline)

de Michael Crichton (Pocket n°11368 - coll "Thriller" - 2000)

couv

Michael Crichton est un touche-à-tout. Diplômé d'archéologie et de médecine, essayiste et vulgarisateur scientifique à ses heures, il est surtout connu comme écrivain de best-sellers en tous genres (thrillers, SF, aventures...) donnant systématiquement matière à blockbuster ("Harcèlement", "Congo", "Le 13ème Guerrier", "Jurassic Park" et sa suite "Le Monde perdu"...), quand il ne met pas lui-même en scène ses propres écrits ("La grande Attaque du Train d'Or"). Car l'homme est également réalisateur et, parmi les cinq films qu'il a mis en scène, nous retiendrons "Mondwest" (1973 - avec un Yul Brynner parodiant son propre personnage des "Sept Mercenaires") et "Looker" (1981 - avec l'excellent Albert Finney) qui demeurent tout à fait recommandables. Enfin, l'homme connaît son succès le plus retentissant en tant que créateur de la fameuse série "Urgences".

Toutefois, force est de constater que comme romancier, il ne dépasse guère le statut de pisse-copie. En premier lieu, son style impersonnel ne le différencie en rien de n'importe quel romancier de gare: Crichton se contente de décrire l'action, avec précision mais platement, et on cherche en vain quelque relief dans sa prose totalement dénuée de poésie et visiblement hostile à toute échappée métaphorique, comme si la langue n'avait pour lui d'autre fonction qu'utilitaire. Ensuite parce que ses romans de SF nous resservent depuis des années le même plat réchauffé, et que ça commence à bien faire! Crichton est en effet obsédé par le thème du "parc d'attractions", qui renvoie aux jeux du cirque de la Rome antique et, si on pousse un peu, à notre actuelle télé-réalité toujours plus inventive en matière de sordide. Ça commence en 1973 avec le film "Mondwest", qui nous emmène dans un parc d'attractions futuriste reconstituant diverses époques de l'Histoire (Far West, arènes romaines, etc...) et où le touriste peut se défouler en massacrant des robots humanoïdes. Mais un jour, les robots se détraquent et c'est la cata, tout comme dans "Jurassic Park", où les dinosaures prennent la place des robots meurtriers, et enfin tout comme dans "Prisonniers du Temps", qui nous transporte cette fois à "Medieval-Park" avec tournoi, preux chevaliers, siège de châteaux forts et tout le tremblement. Sauf que cette fois, insultant notre intelligence en espérant qu'on n'y verra que du feu, Crichton inverse le procédé: au lieu d'amener le passé jusqu'à nous, il nous emmène dans le passé, belle trouvaille en vérité!

Autre récurrence, le thème du "parc d'attractions" débouche invariablement sur celui de "la science dévoyée par l'argent", qu'on retrouvera également dans les films "Morts suspectes" et "Looker". L'alliance contre nature de la science et du marché ne peut que précipiter l'apocalypse, tel est le message que nous martèle Crichton depuis "Mondwest", et au travers de personnages tels que le milliardaire Hammond de "Jurassic Park" qui se paye une armada de scientifiques à sa botte et s'oppose aux archéologues Grant et Slatter, ainsi qu'au mathématicien Malcolm, hérauts idéalistes d'une science pure et non dévoyée. Ce schéma sert visiblement de cadre immuable aux romans de Crichton, puisqu'on le retrouve transposé point par point dans "Prisonniers du Temps": la science dévoyée y est personnifiée par le personnage de Doniger, physicien génial en même temps que redoutable et impitoyable businessman, s'affrontant à une équipe d'historiens qui ne sont jamais que les archéologues de "Jurassic Park" ayant - si peu! - changé de costume. Ainsi donc Crichton nous rejoue toujours la même pièce, dont seuls varient les décors et les acteurs servant à donner l'illusion de la nouveauté.

Mais au nom de quoi Crichton se compliquerait-il la vie puisque, quoi qu'il imprime, ça se vend? Contrairement à ses héros, il ne craint manifestement pas de se compromettre avec le marché, vue la cote dont il jouit à Hollywood. Aucun problème pour lui à ce qu'un Spielberg plus mercantile que jamais adapte son "Jurassic Park" en créant un logo qui apparaît à l'écran tous les deux plans, dans le but évident de promouvoir la vente massive de T-shirts, casquettes et autres dinosaures miniatures, non plus que de reproduire ledit logo sur chaque réédition de ses romans. La marque "Crichton" est plus que porteuse, puisque "Prisonniers du Temps" a donné lieu dès 2002 au sempiternel blockbuster aussi spectaculaire qu'insipide, sans oublier une adaptation en jeu vidéo. Woody Allen écrivait: "Les méchants doivent savoir quelque chose que les bons ignorent." Laissons parler Doniger, méchant en titre de "Prisonniers du Temps" que Crichton fustige à tours de pages pour bien en dénoncer la vilénie: "Aujourd'hui [...] tout le monde attend qu'on le divertisse et que divertissement soit permanent. [...] Jusqu'où ira cette manie de la distraction? Que fera-t-on lorsqu'on sera lassé de la télévision et lassé du cinéma? [...] Et que fera-t-on lorsque nous nous serons lassés des parcs d'attractions? Tôt ou tard ces plaisirs paraîtront artificiels, on comprendra qu'un parc de loisir est une sorte de prison où l'on paie pour être un détenu." Et maintenant, confrontons l'auteur de ces lignes aux dizaines de parcs forains américains proposant une attraction labellisée "Jurassic Park": à l'instar de son méchant, Crichton a indubitablement compris ce que ses "bons" héros persistent à ignorer. Tellement bien même que, bien que déplorant au fil des ses romans le dévoiement de la science et sa dilution dans ce gigantesque parc d'attractions qu'est la société du spectacle, il n'hésite pas une minute à dévoyer son art - si art il y a - dans le Luna Park hollywoodien, tout aussi affairiste. En résumé, Michael Crichton est un authentique cynique se foutant royalement de la gueule de ses lecteurs, qu'il réduit à la fonction mercantile de clients décervelés. En cela, il est un mot d'Oscar Wilde qui lui va comme un gant: "Le cynique connaît le prix de tout et la valeur de rien." Comment s'étonner dès lors que ses romans n'aient aucune valeur littéraire? À travers ses livres, Crichton n'est jamais qu'une pute qui joue à l'oie blanche, et même, n'en doutons pas, une pute de luxe!

Toutefois, s'il y a dans ce concentré d'hypocrisie une once de sincérité, elle réside vraisemblablement dans la passion que Crichton nourrit pour les sciences, et qui recoupe sa carrière underground de vulgarisateur - c'est-à-dire la moins lucrative de ses activités! En effet, aussi triviaux et convenus que soient ses romans, ils ne sont jamais aussi convaincants que lorsque l'auteur se fait didactique et nous expose, comme dans "Jurassic Park" et "Le Monde perdu", la théorie du chaos, ou celle des quanta dans "Prisonniers du Temps". À cet égard, et toutes proportions gardées concernant notamment le style et l'écriture, Crichton est un peu le Jules Verne des temps modernes: de fait, tous deux partagent cette technique qui consiste, à partir d'un état des lieux extrêmement documenté de la science de leur temps, à anticiper de la manière la plus plausible possible sur ce que l'avenir est susceptible de nous réserver en matière de technologies. Dédaignant, au contraire de la majorité des auteurs de SF, toute projection dans un de ces lointains futurs exotiques, Verne et Crichton restent quant à eux solidement ancrés dans leurs présents respectifs, ce qui confère à leurs romans un réalisme scientifique le plus souvent absent d'une SF plus traditionnelle - en quoi les oeuvres de Crichton se situeraient plutôt dans ce sous-genre nommé "hard science" par les spécialistes. Ainsi, dans "Prisonniers du Temps", lorsque Crichton expose les derniers développements de la physique quantique pour déboucher sur une théorie fictionnelle du voyage temporel, on a du mal, à moins d'être soi-même physicien, à discerner où s'arrête l'exposé scientifique et où commence l'art du visionnaire. Pareillement, et nonobstant l'aspect romanesque des aventures de ses héros au XIVème Siècle, Crichton nous dépeint un Moyen-Âge d'un réalisme saisissant, ce qui nous change radicalement de toutes les imageries d'Épinal véhiculées par le cinéma de genre, ou encore de tous les passés de pacotille qui nous sont décrits dans la plupart des oeuvres de SF traitant du thème, ô combien éculé, du voyage temporel. En effet, le Moyen-Âge de Crichton regroupe la somme des connaissances historiques actuelles sur le sujet, comme en témoigne l'imposante bibliographie en fin de volume. Si "Prisonniers du Temps" sort du lot, c'est bien grâce à ce souci intransigeant de réalisme historique. En matière de documentation, Crichton ne rigole pas et, pour reprendre notre dialectique science / affairisme, c'est sans aucun doute dans son authentique passion pour les sciences que le businessman cynique trouve une forme de rédemption.

Plus regrettable, c'est probablement là que nous devons également chercher la raison de ses carences de style: l'écriture de Crichton, toute de froide et précise description, ne s'autorisant aucune coquetterie de plume, présente la sécheresse de ton et la rigueur quasi monastique d'un exposé scientifique. Quant à la composition du roman, elle est tout simplement lamentable: Crichton a beau essayer de nous intriguer et de faire planer un certain mystère dans la première partie du bouquin, les énigmes qu'il propose sont du niveau des jeux de "Pif-Gadget" et s'en trouvent éventées pas plus tôt qu'il les pose! Il en résulte que le lecteur garde en permanence vingt pages d'avance sur le récit, tant le pitch est convenu et les coups de théâtres téléphonés! J'en veux pour exemple le personnage de Marek, médiévaliste passionné au point de pratiquer toutes les techniques de combat de l'époque (lance, tir à l'arc, escrime...) et d'en maîtriser toutes les langues aujourd'hui caduques: dès que Crichton nous introduit le personnage, on sait d'emblée qu'il va être projeté dans le temps et y trouver l'occasion de mettre à l'épreuve ses connaissances, donc qu'on aura forcément droit à une scène de tournoi et à moult croisements de fer! Mieux, son destin nous est connu dans les deux pages suivant son apparition, et le dénouement de son aventure en fin de roman ne surprendra absolument personne! De même que l'on sait que Kate, l'architecte adepte de varappe, va se retrouver en situation d'escalader tours et murailles, ce qui lui permettra de s'échapper de l'inévitable donjon où elle se trouvera inévitablement enfermée! De même qu'on reconnaît immédiatement dans le professeur Johnston ce mage soi-disant mystérieux dont parlent les antiques manuscrits! Et n'oublions pas le timide étudiant immature qui entre dans l'aventure comme un enfant pleurnichard et ressort aguerri de cette épreuve initiatique, tu seras un homme mon fils, poilu et "sévèrement burné", on n'est plus à un cliché près! Tout cela se termine avec un procédé que même les élèves du CM2 n'osent plus employer dans leurs rédactions: le traditionnel compte à rebours durant lequel le rythme s'accélère, les événements se précipitent, et où surgissent les inévitables impondérables (ça, c'est du paradoxe!) de dernière minute, tout cela dans le but d'entretenir laborieusement un pseudo-suspense duquel nul n'est dupe, tant il est vrai qu'on a deviné la fin deux cents pages en amont - ce qui, soit dit en passant, n'est nullement une performance! C'est consensuel à s'en décrocher la mâchoire, donc taillé sur mesure pour engendrer un énième blockbuster sans surprise!

Au final, ça peut à la rigueur passer pour lire à la plage sans se prendre la tête. Ce qui est sûr, c'est que ça ne vous encombrera pas la mémoire, non plus que la bibliothèque: une fois terminé, vous pourrez sans remords le refiler à votre voisin de transat! C'est précisément ce qui s'est passé pour moi - ben ouais, vous ne pensiez tout de même pas que j'avais mis des thunes là-dedans!

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Michael Crichton: j'en vois qui ne suivent pas!

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L'inévitable blockbuster...

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Commentaires
P
Tout d'abord, bienvenue et merci de ton commentaire, ça me manquait ces derniers temps de me faire engueuler un peu.<br /> <br /> Pour ce qui est de pratiquer "la bassesse au plus haut niveau", c'était juste pour apporter un peu de variété à mon quotidien: en effet, d'habitude je pratique la hauteur à son plus bas niveau, mais ça finissait par devenir lassant. Quoi qu'il en soit, le paradoxe est intéressant, et je me propose quelque jour de pratiquer la grossesse avec du mou de veau...<br /> <br /> Bon, tu n'aimes pas les critiques. C'est ton droit le plus strict. Première observation: je préfère utiliser le mot "chronique" pour décrire mon travail. L'objet de ce modeste blog tel que je le conçois consiste en une sorte de journal au jour le jour de mes expériences de fantasticophile, incluant les joies et peines engendrées par lesdites expériences, ainsi qu'une analyse aussi sincère que possible des raisons qui m'ont fait adorer ou détester telle ou telle oeuvre. Certes c'est très subjectif, mais c'est un truisme de le dire, et quoi qu'il en soit le débat reste ouvert en ce que j'assume à mon tour que mes propos soient critiqués - c'est même enrichissant par certains aspects. Si je ne souhaitais pas une certaine communication, fût-elle houleuse, je garderai mes opinions pour moi au lieu de les envoyer sur le Web.<br /> <br /> Seconde observation: je reste toujours aussi étonné de voir à quel point l'exercice critique est diabolisé, à tel point qu'au fil du temps le concept est devenu synonyme de "dire du mal de". Ce n'est pas ma conception, et je reste quant à moi proche du sens philosophique du mot. Critiquer, en ce qui me concerne, c'est, pour m'exprimer très schématiquement, faire deux colonnes - "pour" et "contre" - et y dispatcher ce qui m'a plu et ce qui m'a déplu, en vue d'une synthèse finale. La critique peut donc tout aussi bien constituer une dythirambe qu'un réquisitoire, voire se situer entre les deux à divers degrés. <br /> <br /> Et puis sans ce fameux esprit critique, nous en serions réduits à une passivité de boeufs face à ce que les industries qui ont fait des arts leur fonds de commerce tentent de nous faire ingurgiter: or, en tant que consommateur payant de leurs produits, je me réserve le droit de dire ce que je pense lorsque j'ai la sensation d'être pris pour un con. Cela pourra peut-être paraître prétentieux, mais j'estime que si la majorité en faisait autant (et se donnait les moyens de le faire), on aurait peut-être pu éviter un PAF staracadémisé.<br /> <br /> Enfin, pour parler de Crichton, puisque tu m'invites à modérer mes propos, je te répondrais que c'est ce que j'ai fait dans la mesure du possible. Ainsi, pour illustrer ce que j'ai dit plus haut, si ma chronique tire plus vers le réquisitoire que vers la dythirambe, et si j'ai une certaine tendance à la véhémence lorsque quelque chose me gonfle (et Dieu sait que ce bouquin m'a gonflé!), il n'en est pas moins vrai que j'ai également fait part dans ma chronique de tout ce que j'ai trouvé positif (notamment l'aspect "Jules Verne" de Crichton, qui me plaît bien, ainsi que le côté sympa de ses films, notamment "Mondwest" et "Looker", que j'ai bien appréciés) afin de tempérer autant que possible mon impression générale défavorable, laquelle est déjà suffisamment argumentée pour que j'ai à y revenir ici - toutefois, rien ne t'empêche de contester mes arguments.<br /> <br /> Malheureusement, les contradictions que j'ai pu relever entre les idées généreuses exposées dans son oeuvre et la pratique de Crichton dans le déroulement d'une carrière pour le moins mercantile m'ont amené à douter de la sincérité de celui-ci, et là je me vois contraint de rester sur mes positions. Que Crichton soit un self-made-man est sans doute méritoire, mais n'a que peu de choses à voir avec la qualité de son oeuvre ni avec ses options de carrière. Quant au fait de nous resservir inlassablement la même histoire, il vaudrait mieux à mon sens parler de recyclage que d'obsession thématique. Cela, ainsi que la platitude du style, sont peut-être bien la conséquence des impératifs commerciaux (les délais d'édition d'un auteur de best-sellers, par exemple, sont difficilement compatibles avec un travail rigoureux sur l'écriture). Mais le plus gênant, c'est d'avoir pu anticiper la quasi-totalité du roman au bout d'une trentaine de pages, ce qui a fait de sa lecture non pas un plaisir, mais une simple formalité, ennuyeuse qui plus est. Moi, j'ai besoin d'être surpris, et rien ne m'emmerde tant que la consensualité.<br /> <br /> La moitié du parcours de Crichton me serait proposée par un Malin Génie que je n'en voudrais pas. C'est je suppose le fait de "critiquer sans pratiquer" (comme s'il fallait avoir fait l'IDHEC pour avoir un avis homologué sur un film!) qui m'est ici implicitement reproché. Or, il se trouve que, sans avoir encore été publié, je pratique: en effet je travaille à un roman et ce depuis plusieurs années (ce qui devrait témoigner du soin que j'apporte à mon style), et j'espère pouvoir l'éditer un de ses quatre afin d'être moi-même critiqué, juste retour des choses... Corollaire: sans présumer en aucune sorte de la valeur de mes écrits, le succès n'est pas forcément synonyme de qualité artistique - faut-il que je cite quelques poètes maudits, ou à l'inverse quelques bonnes bouses tirant à des millions d'exemplaires pour être convaincant?<br /> <br /> Enfin, comme j'ai répondu récemment à une visiteuse gothique du doux nom d'Exorcista (c'était à propos du film "Hannibal Lecter, Les Origines du Mal"), un monde dans lequel seuls les pratiquants auraient vocation à critiquer se résumerait assez rapidement à une sphère d'autocongratulation ou de congratulation réciproque, telle qu'elle se pratique d'ailleurs régulièrement dans les talk-shows télévisés façon Fogiel-Ruquier, tandis que le bon peuple n'aurait plus qu'à suivre aveuglément les avis de pratiquants-critiquants, lesquels s'avèrent finalement assez peu critiques... Est-ce bien souhaitable?<br /> <br /> Amicalement, sans rancune, et à ta disposition si tu souhaites poursuivre ce débat dans un respect et une honnêteté mutuelle.
P
Je préfère prévenir : j'aime rarement les critiques. Mais cette critique là, c'est de la bassesse au plus haut niveau. Il faut être sacrément gonflé pour critiquer un self-made-man. Les gens comme lui sont un exemple. Son style et peut-être toujours le même, peut-être trop plat, mais moi, j'ai pris plaisir à lire son livre, à regarder ses adaptations à la télé. Il est peut-être "obsédé" par son thème du parc, mais ce n'est pas forcément une mauvais chose. Vous devriez rédiger une dissertation sur ce thème avant d'émettre un avis. On ne se permet pas de critiquer un auteur quand on n'a pas su avoir la moitié de son parcours, les gens comme vous devraient plus que les autres faire preuves de mesures dans leurs propos.
C
Aux dernières nouvelles, celui qui écrit ce comic est Peter David. Bien sûr, sous le contrôle vigilant de Stephen King (enfin c'est ce qu'ils disent).
P
Ouais, chuis au courant (par "Comic Box"!)<br /> On ne sait toujours pas si le scénar sera ou non du King. Le projet ne cesse d'être retardé et prend des allures d'arlésienne.
C
A propos de la Tour Sombre, je ne sais pas si tu es au courant, mais Stephen King a accepté que Marvel publie un comic. Pas une suite, plutôt le passé d'un des personnages (je ne me souviens pas du nom dudit personnage, un truc comme Desperado ou Pistolero).<br /> Illustré par Jae Lee.
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